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Capítulo I’


E minha mãe também, sonhava, na sua cadeira

diante das imagens que desfilaram

na tela animada diante de nós,

a vida nos olhava.

Et ma mère aussi, était dans ses rêves

sa chaise devant les images qui défilaient,

Sur l’écran plus vivant que nous,

la vie se regardait plutôt.

Et l’après midi d’un été venteux, s’assombrissant en avance,

allait bientôt jeter ses feux de la scène du quotidien. A quoi bon,

je t’aperçois, c’est la gorge nouée, la laine qui gratte la peau,

l’intérieur est invivable, qu’à t’apercevoir.

L’attente de l’eau, patience, là se niche le début du monde,

et elle se mettait à le regarder, à plonger ses yeux ,

à plonger son corps remuant, remué par le vent

et le tourment même qui la fit naître,

la fit déporter sur la scène du quotidien,

plonger ses yeux dans les flots de cette eau tourmentée,

et je t’y voyais, t’enfouir dans le sol, de mon parquet froid je t’y voyais,

ma fille, mon sang, mon début, ma fin,

t’enfouir dans le sol de la vie, et n’y pouvais plus rien.

Moment de quitter le port, moment où crépuscule et aube s’assemblent,

moment d’absence.

Elles essayaient de se faire leurs adieux, mais en vain.

Maxime Jean Baptiste

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